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live-report du festival Hellfest 2009 à Clisson.

HELLFEST 2009

notre live-report complet !

Troisième jour du festival : dimanche 21 juin
satan jokers - Hellfest 2009
satan jokers
mainstage 01 | 12h55 - 13h35

On débarque juste au moment où les Satan Jokers finissent leur set. Pas grand-chose à dire, si ce n’est que le groupe a su profiter de la grosse vague de reformations qui touche les vétérans du heavy français des années 80. Un retour inespéré pour tous les amateurs du genre. On verra si l’essai va être transformé dans les mois à venir.

live-report : Patrick Etuy
despised icon - Hellfest 2009
despised icon
terrorizer tent | 12h55 - 13h35
Ceux-là, je ne les connaissais que de nom, et encore, même pas sûr... Ceci étant, les seules effluves sonores de leur prestation de ce jour, de loin, en arrivant par derrière la Rock Hard tent, m’a fait tendre l’oreille, parce que ça moulinait méchamment. Donc, je me suis approché d’un peu plus près et j’ai pu constater qu’il s’agissait là d’une putain de petite machine à riffs cyber-grind, avec un excellent état d’esprit, une communication vraiment sympa, vraiment directe, et une confiance en soi particulièrement affirmée. Excellent dans tous les compartiments (rythmiques en béton, chant surpuissant, compositions féroces et catchy), Despised Icon fait partie de ces petites pépites qu’un festival permet d’entrevoir alors qu’on ne s’y attendait pas du tout. Et je commence ce dimanche de bonne humeur, en me disant que la Rock Hard tent sera décidément mon lieu de prédilection du jour.
live-report : Alexis Kieffer
volbeat - Hellfest 2009
volbeat
mainstage 02 | 13h40 - 14h20

Solides, les Danois de Volbeat le sont définitivement. Leur mélange de heavy survitaminé et de rock n’ roll aux franges du rockabilly est déjà superbe sur album : sur scène il fait des ravages. Un show maîtrisé de bout en bout, une excellent présence scénique et un décor sobre mais superbement réalisé. Solide je vous dis !

live-report : Patrick Etuy
keep of kalessin - Hellfest 2009
keep of kalessin
rock hard tent | 13h40 - 14h20

Je file sous la Rock Hard Tent pour mitrailler Keep Of Kalessin. Les bougres vont mettre le feu au chapiteau en se concentrant sur leurs deux derniers albums. Je craignais que l’atmosphère épique, voire parfois sophistiquée des albums tombe à l’eau sur scène, mais finalement les Norvégiens arrivent à faire passer la furie de leur compos sans coup férir.

live-report : Patrick Etuy
holyhell - Hellfest 2009
holyhell
mainstage 01 | 14h25 - 15h05

A chaque jour sa mauvaise blague. Après Soulfly la veille, la bouse du jour s’appelle HolyHell. Ne tournons pas autour du pot, il ne doivent leur présence à l’affiche que parce qu’ils sont signés sur le label de Joey de Maio : emmenés dans les bagages de Manowar et catapultés à une position très avantageuses sur l’affiche, cette exploitation sans vergogne du filon « metal à chanteuse » fait flop dès le premier morceau, et ne s’en relèvera pas. La chanteuse avait l’air très contente d’être là : j’espère qu’elle en bien profité, car cela métonnerait qu’on revoit le groupe de sitôt. A noter la présence du shredder américain Joe Stump à la guitare, qui en fait des tonnes pour un résultat final pas fameux. A oublier d’urgence.

live-report : Patrick Etuy
wolves in the throne room - Hellfest 2009
wolves in the throne room
terrorizer tent | 14h25 - 15h05
Encore des ricains qui contribuent au renouveau du black. Marrant comme ces petits bonshommes barbus réussissent à entraîner le public dans leur délire rupestre et tourbillonnant. On a vraiment l’impression de progresser dans une grotte obscure, en se guidant par le seul contact des parois rapeuses. Forcément, c’est long et ça fait mal. Quelques passages purement noisy larsenifiants sont peut-être de trop s’agissant d’un groupe de black, mais dire ça, c’est déjà remettre en cause la spécificité de ces gars. Donc, on prend comme ça vient et on avance à tâtons, surpris de trouver, ici et là, une ouverture sur la lumière, avant de reprendre l’exploration de cette antre froide et humide. Rien à redire sur le son, ni sur l’interprétation, au cordeau. Bonne tranche d’ambiance.
live-report : Alexis Kieffer
pain of salvation - Hellfest 2009
pain of salvation
mainstage 02 | 15h10 - 15h50

Toujours la grande classe, mais toujours en décalage avec le reste de l’affiche : Pain Of Salvation peine à rameuter du monde devant la mainstage. Ce n’est pourtant ni l’enthousiasme du groupe ni leur set impeccable qui sont à blâmer. Le groupe nécessite sans doute un effort ou tout au moins une certaine prédisposition pour entrer dans leur show, un obstacle majeur en début du troisième jour du festival. Impeccable donc, mais qui ne fait pas mouche.

live-report : Patrick Etuy
kataklysm - Hellfest 2009
kataklysm
rock hard tent | 15h10 - 15h50
Pas de report mais des photos !
dragonforce - Hellfest 2009
dragonforce
mainstage 01 | 15h55 - 16h35

Auréolés du succès de leur morceau « Through the Fire and Flames » sur le jeu musical « Guitar Hero », les Dragonforce investissent la mainstage comme à leur habitude : tout à fond ! Jeu de scène déjanté (sauts, grimaces, duels de guitares, mini-combats entre musiciens…), instrumentation à vitesse supersonique, et costume fluo pour le claviéristes. Le heavy speed du groupe est une fois de plus à la limite de la caricature, ou en tout cas de la performance pour la performance, mais le résultat est là : le groupe s’éclate, le public aussi, le show est une vraie réussite.

live-report : Patrick Etuy
ufomammut - Hellfest 2009
ufomammut
terrorizer tent | 15h55 - 16h35
Ca commence mal, puisque les Italiens sont affectés d’un problème technique de guitare qui s’éternise un peu. A un moment, ça repart, et on se demande si le souci sur la guitare est vraiment réparé, parce que, franchement, on a l’impression d’entendre deux basses. Mais non, c’est normal, c’est Ufomammut ! Putain, quel bordel ! Je n’avais jamais entendu un tel bourdonnement en guise de musique. Tout est donc dans les basses, et ça fait vibrer jusque dans le périnée ! Ufomammut, ce n’est évidemment déjà plus du stoner, mais du drone, un drone sourd et qui rend sourd. D’autant plus saisissant que les membres du groupe semblent tout à fait sympathiques et ouverts. Et là, patatra, l’agression absolue, la tentative de noyade. L’effet hypnotique est parfaitement réussi, mais j’avoue ne pas être parvenu à m’enquiller tout le set. Petit joueur sur ce coup, désolé... J’ai quand même acheté leur dernier album au market, preuve que j’apprécie leur démarche sur le fond. A revoir un soir et non en plein après midi.
live-report : Alexis Kieffer
destruction - Hellfest 2009
destruction
mainstage 02 | 16h40 - 17h20
Pas de report mais des photos !
pestilence - Hellfest 2009
pestilence
rock hard tent | 16h40 - 17h20
Encore un groupe que je n’avais jamais eu l’occasion de voir du temps de sa splendeur au début des années 90. Ont-ils seulement jamais joué en France ? Ca doit se compter sur les doigts de la main d’un lépreux... Pas de bol, leur death technique ne s’accommodera sans doute pas des conditions sonores souvent moyennes de la Terrorizer tent. Pourtant, la sauce prend. Les grands moments sont évidemment les deux extraits de « Consuming impulse », grandissime disque de death-metal s’il en est, le fameux « Land of tears », extrait du révéré « Testimony of the ancients » (et qui, pour mémoire, était présent sur la non moins révérée compil’ « Masters of Brutality » 1 ou 2 ? la flemme de chercher...) ainsi qu’un extrait du controversé « Spheres ». Le groupe est parfaitement en place et prend visiblement un vrai plaisir à nous asséner ses plans virils mais techniques. Du coup, même les morceaux extraits du dernier album, et donc pas connus du tout, font leur petit effet. Comme on pouvait s’y attendre, la qualité d’exécution est très au-dessus de la moyenne et fait que ce petit set prend des allures de marche triomphale. Très bonne surprise. Dommage qu’Asphyx n’ait pas joué, car ça aurait permis de voir les deux pans de la bête.
live-report : Alexis Kieffer
epica - Hellfest 2009
epica
mainstage 01 | 17h25 - 18h10

Les amateurs de belles choses affluent devant la mainstage pour voir les Hollandais d’Epica, toujours menés par la charmante Simone Simons. Bien entendu la belle n’est pas dupe, et n’hésite pas à en faire des tonnes. Elle enchaîne les poses aguicheuses et fait voler ses cheveux grâce à son éternel ventilateur, qui, après toutes ses années de bons et loyaux et services, mérite sa place de membre non-officiel du groupe. L’autre membre non-officiel est sans conteste le sampler, qui lui aussi en fait des tonnes en ajoutant chœurs, orchestrations et ambiances pour un set surchargé de sons. Il faut reconnaître que c’est un peu le style qui veut ça. Une chose est sûre, aussi bon soient les autres membres du groupes, ils semblent au final n’être là que pour la figuration : 90% du public n’a d’yeux que pour Simone Simons.

live-report : Patrick Etuy
orange goblin - Hellfest 2009
orange goblin
terrorizer tent | 17h25 - 18h10
Voilà un groupe dont j’avoue ne jamais rien avoir écouté nonobstant leur appartenance au mouvement stoner/doom qui m’est si cher. Ce concert est une première occasion de réparer cette omission. Alors, déjà, il n’y a rien de doom dans tout cela. C’est du putain de rockn’roll vaguement stoner, mais surtout gonflé aux stéroïdes et boosté aux amphét’. La grande attraction de ce combo réside dans la prestation de son foutu chanteur, sorte d’ogre batteleur, complètement bourrin, visiblement alcoolo et complètement voué au culte du rock démoniaque. Le son de cette affaire est très gras, alors que les riffs font souvent penser à un croisement Black Sab’/ AC/DC, ce qui n’est pas incompatible avec le gras susvisé, loin s’en faut. On a vraiment l’impression d’assister à un concert de pub et la proximité que le chanteur parvient à créer avec les deux bons milliers de personnes présentes tient de la réelle performance. Ca sue, ça flingue, ça gueule... Pfffiou... quelle énergie ! Orange Goblin, c’est Motörhead il y a 30 ans, avec en sus l’ingurgitation de l’esprit stoner. Bonne expérience !
live-report : Alexis Kieffer
queensryche - Hellfest 2009
queensryche
mainstage 01 | 19h05 - 19h55

Probablement LA déception du festival. Je gardais de Queensrÿche l’image d’un groupe ultra pro et classieux. Le set s’avère poussif et complètement plombé par la voix à la ramasse de Geoff Tate. On regarde le frontman s’époumonner… et rien ne sort : pas de voix, pade souffle, toutes les notes à coté de la plaque. La catastrophe.

live-report : Patrick Etuy
cathedral - Hellfest 2009
cathedral
rock hard tent | 20h00 - 20h45
Bon, ben Cathedral quoi... Le truc qui m’a fait entrer dans la mélasse doomesque il y a... bouuuh ! 18 ans ! Et que je n’avais plus vu depuis qu’on les avait fait jouer en 2003. Ca commence classique mais costaud : « Ride ! » Slurp ! Puis, « Vampyre sun » et tutti quanti. Le son est légèrement bordélique, comme pour 80 % des groupes sous la Rock Hard tent. Mais Lee et cie assurent comme ils savent le faire. A mon avis, il manque toujours un deuxième guitariste, même si ce n’est pas du Megadeth, j’aimerais bien que les ryhtmiques soient plus tranchantes pendant les solos. Mais l’Anglais est radin, on n’y peut rien. La set list continue, avec notamment « Soul sacrifice » et « Cosmic Funeral ». Entre chaque classique, évidemment, des morceaux plus récents, moins marquants, mais quand même cool, parce que, devinez quoi ? Bon, ben, Cathedral, quoi... Pas de « Midnight Mountain », ce qui est une faute, mais en revanche, impasse n’est point faite sur un « Matthew Hopkins » final bien ravageur, avec, classiquement, le mime de la pendaison exécuté avec ô combien de brio par un Lee Dorian étonnamment sobre, éthyliquement parlant (et « autrement » parlant aussi, d’ailleurs...). Bien sûr, on aimerait qu’ils nous balancent un petit « Ebony tears », un gros « Whores to oblivion » et encore tant d’autres. Mais, de manière inexpliquée, il ne leur a été alloué que 40 minutes au lieu des 2h30 qu’ils méritent (je ne polémiquerai pas sur le temps de scène auquel on eu droit certains mickey sur les mainstages...). Cathedral, ça restera toujours mes potes et j’aimerais VRAIMENT un jour les voir pendant une bonne heure et demie. Content quand même...
live-report : Alexis Kieffer
europe - Hellfest 2009
europe
mainstage 01 | 20h50 - 21h50

Même ceux qui n’étaient pas au Hellfest en ont entendu parler : Europe a filé aux festivaliers une claque aussi retentissante qu’inattendue. Ne suscitant que des ricanements avant le début de leur show, les Suédois ont commencé par faire taire tous ceux qui ne voyaient en eux qu’un groupe de hard FM permanenté, puis ont achevé tous les amateurs de hard rock classieux qui ont pris là une sérieuse leçon de compos ravageuses et de maîtrise scénique, et ont enfin soulevé, oui soulevé, tout le site du festival dès les premières notes de « The Final Countdown » : fans de heavy, doomsters, amateurs de death, hardcoreux et jusqu’aux punks avinés, tout le Hellfest se dresse, acoure ou danse sur place, s’abandonne et célèbre l’hymne du groupe. Pendant 4 minutes Europe tient tout le Hellfest dans sa main.

live-report : Patrick Etuy
suicidal tendencies - Hellfest 2009
suicidal tendencies
mainstage 02 | 21h55 - 22h45
ST, le retour! Comment allaient-ils être, après tout ce temps pendant lequel on ne sait pas vraiment ce qu’ils ont foutu, même si périodiquement, on a entendu parler de concerts, de leur part ou d’Infectious Grooves. Mais rien de consistant. Et ceci dit, rien ne laisse supposer que la situation changera réellement après ces festivals. Bizarre... En tout cas, ce qui est certain, c’est que la France a toujours été une grande terre d’accueil pour les crossover-ers de Venice qui s’offraient le luxe d’y pratiquer des vraies tournées sold out pendant les années 90. Ca commence par un « You can’t bring me down » revigorant, même si dommage que l’intro de guitare provienne d’une bande. A vrai dire, c’est un peu le bordel sur scène. L’entrée de Miko est légèrement confuse, le groupe mouline un peu à vide et le public est cueilli à froid. Et puis, à mesure que le set avance, la mayonnaise prend, l’assistance s’excite de plus en plus, et ça finira à 200 personnes sur la scène pour le classique final qu’est « Plegde your allegiance ». Entre temps ? Ben, comme à la grande époque : « Send me your money », « Possessed to skate », « War inside my head »... Mike Muir est, allez, la vérité commande, un peu plus emprunté qu’avant, et s’il court encore comme un dératé, ces courses ont désormais pour effet de lui rendre le souffle un peu court au moment de reprendre. Mais peu importe, car malgré les défection de Trujillo et de Rocky George (God !), le groupe engagé pour ces festivités, espèce de mélange entre copains d’Infectious Grooves et petits nouveaux à la technique bien trempée, assure comme on peut l’attendre, avec notamment un batteur très impressionnant et showman dans l’âme. Après deux morceaux, l’ambiance devient dantesque et tous les refrains sont repris en choeur par l’assistance. Vraiment un très bon moment de show, et une des meilleures ambiances du festival, sans grosse tête ni auto-complaisance. Quelle bonne idée que de les avoir mis sur l’affiche ! Allez, maintenant, Electric Wizard : éprouvante la fin de festoche !
live-report : Alexis Kieffer
moonspell - Hellfest 2009
moonspell
rock hard tent | 21h55 - 22h45
Nos Portugais préférés sont de retour au Hellfest et ils sont en forme ! Pendant 40 minutes, Moonspell va enchaîner ses classiques servis par un son puissant et clair, et animés par un Fernando, toujours très “classieux”. Le public ne s'y trompe pas et participe en chantant les hymnes du combo portugais. Un des grands moments de cette journée !
live-report : Christophe Noguès
dream theater - Hellfest 2009
dream theater
mainstage 01 | 22h50 - 23h50

Malgré un set très axé sur des titres plus progressifs que Metal, Dream Theater réalise un sans faute. Bien entendu le groupe est toujours aussi bluffant, et James LaBrie délivre enfin une performance vocale acceptable. Il faut dire que la setlist fait la part belle aux passages instrumentaux. Le seul bémol tient au style même du groupe : cérébral voire froid, il tranche brutalement avec le set chaud-bouillant de Suicidal Tendencies qui vient de les précéder. Dream Theater parvient cependant à installer son atmopshère, aidé par un lightshow excellent.

live-report : Patrick Etuy
electric wizard - Hellfest 2009
electric wizard
terrorizer tent | 22h50 - 23h50
Ah, ça, mais alors, ça... Je ne les avais jamais vu sur scène et j’avais hâte. Et quel uppercut ! Lorsque j’arrive, en provenance de ST, le set est déjà un peu commencé : meeeerde ! J’entre d’un pas décidé dans la Terrorizer tent, où il y a encore un peu de place. Je reste, quoi, 5 minutes, stoïque. Puis, je me résous à reculer de quelques pas, car, voyez-vous, ce soir là, le son d’Electric Wizard était ce qui existait de plus fort, de plus gros, de plus gras, de plus pénétrant. Bref, je décide d’assister au gig à l’orée de la tente, là où le son est aussi excellent, tout en étant délesté des quelques décibels qui séparent l’acouphène de la surdité. Ca y est, je suis calé, c’est parti. Quel voyage ! Voyage au centre de la haine, de l’aliénation et de l’abnégation. Le son, je l’ai dit est fort, mais il est aussi excellent. Malgré le caractère gluant de la musique, chaque instrument ressort remarquablement : c’est un vrai gros plaisir à entendre. Et, aussi, j’ai une révélation : Jus Osborne chante putain de bien ! Attends, Jus Osborne est un excellent chanteur. Sur disque, l’ambiance souterraine bouffe un peu le truc, mais sur scène, ça éclate avec éloquence. Le mec fait, pour moi, partie de la catégorie des très bons chanteurs, et je le classe dans ce que j’ai vu de mieux sur le fest’ cette année. Ben voilà, ça en plus au crédit d’EW... Question set list, je ne vais pas vous faire un dessin, c’est du solide. « We hate you » est extraordinaire et, bien entendu, l’orgasme est atteint avec « Funeralopolis » joué en final. Lee Dorian, qui était venu en loucedé observer ses poulains de l’extérieur, a du être pleinement satisfait, voire même un peu jaloux. Meilleur concert du Hellfest 2009 : Electric Wizard. Voilà, le festival est terminé pour moi.
live-report : Alexis Kieffer
hatebreed - Hellfest 2009
hatebreed
mainstage 02 | 23h55 - 00h55

Epuisé  par les 3 jours du festival, je décide cependant de rester quelques minutes devant Hatebreed, ayant la furie de leur show au Hellfest 2007 en mémoire. Le groupe jouait alors en milieu d’après midi, et cette année ils clotûrent une des mainstage. Les Américains méritent leur statut de tête d’affiche, tant leur set, une fois de plus et malgré la fatigue des festivaliers , démonte tout sur son passage. Toujours aussi impressionnant.

live-report : Patrick Etuy
pas de photos :-(
amon amarth - Hellfest 2009
amon amarth
rock hard tent | 23h55 - 00h55
Les vikings reviennent conquérir la Gaule ! Très en forme, les Suédois nous ont donné un concert formidable de bout en bout sous une Rock Hard Tent pleine comme un oeuf de fans déchaînés et en transe. Ca chante, ça headbangue, ça sue et ça grimpe même sur les structures de la tente ! Le chanteur est hilare, c'est un vrai frontman, habitué aux petites salles comme aux gros festivals, et ses acolytes n'ont pas failli. Excellent concert d'Amon Amarth pour finir la journée !
live-report : Christophe Noguès
manowar - Hellfest 2009
manowar
mainstage 01 | 01h00 - …
Le “cas” Manowar. Fans de leur musique depuis longtemps, j'avais été échaudé par ce que le groupe avait proposé depuis 10 ans : beaucoup de DVD et de singles et peu d'albums (et des albums très moyens en plus...) Je me faisais tout de même une joie de les voir pour la première fois. Mais le show fut quand même décevant. Trop de blah-blah et pas assez de tubes ! Les discours de Joey de Maio sont assez hilarants et je ne peux imaginer que ce mec là est vraiment sérieux. Hilarants mais trop longs ! La palme revenant à cette remise des “Balls of Steel” à Ben Barbaud et Olivier Garnier. Plus kitsch tu meurs. Sinon, le batteur est toujours un sacré bucheron, Joey en fait des caisses, Karl Logan ridicule avec sa coupe de lévrier afghan et ses solos horripilants. Mais il y a Eric Adams. Lui a vraiment la classe et son chant est unique. A part ça, on a eu un magnifique feu d'artifices en fin de show sur le pompeux mais néanmoins très bon “The Crown and The ring”.
live-report : Christophe Noguès
Hellfest 2009
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