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And
from the United States... ladies and gentlemen, PURE SWEET HELL
! Indescriptible, inclassable et étrangement attractif, le premier
album de ces ricains déjantés fait penser à une pléthore de formations,
mais brouille les pistes au fur et à mesure de son écoute... si
bien qu'il est impossible d'identifier clairement un courant précis
où ranger Pure Sweet Hell ! Prenez des parties heavy bien couillues
évoquant Nevermore, des phases hardcore destroy et distordues
dignes de Today Is The Day ou quelques sonorités rattachées au
The Almighty des débuts, un groove certain et pesant que ne renierait
pas Prong et un chant traditionnel, haut perché, quoique varié,
qui pourrait être celui du leader de Iced Earth, en moins lyrique
bien entendu… Comme vous pouvez le constater, Pure Sweeet Hell
mange généreusement à tout les râteliers mais séduit par cette
aptitude à passer d'un style à l'autre avec une aisance indéniable,
gardant en permanence à l'esprit une homogénéité et une ligne
conductrice clairement établies.
Album de contrastes, de contraires et de paradoxes, ce "The voyeurs…"
s'adresse avant tout à ceux et celles qui souhaitent découvrir
quelques chose de nouveau en matière de heavy metal… au sens large.
Fans de Hammerfall et Stratovarius passez votre chemin… |