PTSD - "Burepolom"
Post traumatic stress disorder ou plus simplement P.T.S.D. est une formation italienne avec trois ans d'âge qui ont des influences cosmopolites de Katatonia en passant par Linkin park et en faisant un détour par Alice in chains. Le résultat est l'album « Burepolom » qui vient juste de sortir chez My kingdom music.
« Jerkwater » introduit l'album de façon percutante, et donne d'emblée une bonne impression. Cette chanson rend le slogan publicitaire du groupe véridique. Le rythme y est intéressant, l'énergie est au rendez-vous et les influences des groupes suscités se font ressentir sans toutefois tomber dans les clichés. « Low self esteem » continue sur cette belle lancée et confirme un groupe au son attrayant. « Anyone » est empreint d'originalité, notamment dans l'instrumental du début de la chanson, l'ambiance est très bien rendue. Le chant d'Henry Guy rappelle clairement les chanteurs de la scène néo métal. La construction de la chanson permet une variation de rythme fort agréable et qui empêche toute forme de lassitude. « Neurotted » introduit un savant mélange de death-core et de crossover sulfureux, le tout avec des passages acoustiques qui donnent vraiment du relief à cet album. « Burepolom » marque d'avantage l'influence néo métal du groupe et ce n'est pour me déplaire puisque revisité par PTSD cela donne quelque chose de vraiment intéressant. Cette innovation de PTSD réconciliera sûrement certains réfractaires avec ce genre. La chanson est scindée en son milieu par un passage néo-rapcore. La construction de la chanson rappelle vraisemblablement l'importance du choc à l'origine du « post traumatic stress disorder ». C'est le genre de détail qui, au risque d'extrapolation de ma part, distingue le groupe moyen du bon groupe. PTSD est donc une bonne formation. L'excellente « The traveller » est très accrocheuse et finit de me convaincre sur ce groupe aux qualités nombreuses. Le seul bémol est certaine partie de chant un peu «répétitive ». Cela se ressent clairement dans Falling From Eternity marquant la fin de l'album, cette portion de chant dans le refrain commence sérieusement à irriter.
« Burepolom » est une belle découverte sans être non plus un indispensable, il sera vous dépayser sans vous lasser. Je recommande donc chaudement son acquisition.