Cinquième
album studio pour les Allemands de Primal Fear et à la surprise
générale, aucun changement ne pointe à l'horizon ! Suivant
de très près ses congénères, "Devil's Ground" vient colmater
l'édifice, déjà kolossal, qui au fil du temps devient de plus
en plus inébranlable.
L'innovation
musicale ne sera encore pas de mise cette fois-ci, mais cet
album n'en reste pas moins intéressant. Ralf Scheepers rassure
tout le monde en chantant toujours aussi bien, Mat Sinner
fait son travail comme à l'accoutumée et ce n'est pas Randy
Black et Tom Naumann, les petits nouveaux, qui vont interférer
à la bonne marche de cette machine de guerre.
En
définitive, Primal Fear nous livre ce que nous attendions
de lui, un album en métal plombé, aux odeurs de souffre et
aux riffs incendiaires. Enrichi d'une reprise de Black Sabbath,
"Die Young", "Devil's Ground" permet à nos cousins germains
de poursuivre leur petit bonhomme de chemin sans que leur
avenir ne s'en trouve perturbé outre mesure.