Deuxième
album de ces chantres du heavy-metal à l'ancienne, comportant
en ses rangs le vocaliste renommé Tim Aymar (ex-Control Denied
pour ceux et celles qui n'auraient pas suivi), "The longest
night" remet le couvert à peine deux ans après la parution de
"After the fire", premier album qui n'avait pas laissé de souvenirs
impérissables à ceux et celles qui y avaient alors risqué une
oreille. La faute peut être à un style sur-pratiqué, qui ne
laisse aucune chance aux seconds couteaux et à ceux qui se contentent
de reprendre à la lettre les enseignements des leaders.
Et,
mauvaise nouvelle pour ceux qui attendaient beaucoup de cette
nouvelle livraison, la transformation n'a toujours pas eu lieu,
Pharaoh stagne toujours dans les eaux troubles du heavy lyrique
mais burné, point… à la ligne . Certes, tout cela est fort bien
produit mais rien ne surnage de ce "Longest night" définitivement
condamné à végéter encore quelques temps en seconde zone. Et
ce n'est pas cette magnifique couverture signée Jean François
Fournier qui changera la donne pour l'instant… dommage…