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En novembre 1997, près de Philadelphie, c'est en écoutant Saxon que le guitariste du groupe Final Prayer, Keith Barnard et le batteur de Dawnbringer, Chris Black, décident de former Pharaoh. Influencés par le power-metal des années 80, Pharaoh se fait connaître en 1998 par une apparition sur un obscure tribute à Iron Maiden nommé " Maiden America " sur lequel le groupe interprète " Aces High ". S'attribuant les services du chanteur de Control Denied, Tim Aymar, les Américains continuent leur petit bonhomme de chemin jusqu'en 1999, année au cours de laquelle ils vont rentrer en studio pour réaliser une maquette qui comportera quelques morceaux de leur futur album. 2000 pointe le bout de son nez et voilà que le label argentin " Icarus " en fait de même en proposant de signer leur album " After The Fire ". La situation semble enfin s'éclaircir pour Pharaoh, lorsque la situation économique argentine, en grande difficulté, vient perturber les projets du groupe. Le label va être obligé de tout mettre en stand-by et de par le fait, pousser le power/heavy-metal band à végéter. Durant cette période, Tim, le chanteur va contacter Jean-Pascal Fournier pour la réalisation de la pochette de l'album afin de ne pas trop perdre de temps. Après une année sabbatique forcée, les Américains voient de nouveau un rayon de soleil poindre à l'horizon. Ce réchauffement est un label italien qui porte le nom de Cruz Del Sur Music. Le deal est rapidement signé et c'est en 2002 que le groupe va enfin pouvoir repartir sur de nouvelles bases. S'enfermant cette fois en studio pour l'enregistrement de " After The Fire ", le bébé tant attendu sort en mars 2003. Cette galette de heavy/power-metal US voit enfin le jour et c'est une musique très mélodique et assez puissante qui nous est donnée d'entendre. Très influencé Iron Maiden, le son, la musique et les arrangements nous font faire un petit retour en 79 lorsque la vierge de fer sortait son premier album. Dès l'intro de " After The Fire ", nous sommes dans le bain !!! Même si la voix de Tim n'a rien à voir avec celle de Paul Di'Anno, il est difficile de se persuader du contraire. Pharaoh n'est pas inintéressant, loin de là, mais ce groupe souffre d'un manque d'originalité chronique. Les morceaux sont beaucoup trop influencés par le groupe anglais et c'est dommage. Nous sommes tout de même en 2003 et la production n'a rien de moderne ! Les musiciens sont bons, le chanteur a tout du vocaliste de heavy-metal mais l'évolution n'est pas au rendez-vous. Je pense sincèrement que ce groupe peut beaucoup mieux faire et qu'il faudra attendre le prochain opus pour se prononcer de manière plus éclairée. À découvrir, pour ceux à qui il leur reste un peu d'argent au fond de leurs poches. |