Chronique et review de l’album Irremediable de Conspiracy.

Conspiracy - "Irremediable" S’il y a bien un site que j’affectionne par-dessus tout, c’est Encyclopedia Metallum !
Vénérable mémorial archéo-métallique, ce site est une véritable bible pour tout métalleux qui se respecte, du geek malodorant qui vous a tenu tête la dernière fois en jurant que le « Total fucking darkness » de Cradle n’était pas son premier méfait, mais que le « Foul orgiastic pleasure » était bien le premier (si si !) jusqu’au Rainman en culottes courtes qui serait capable de vous ressortir les dates précises de chaque sortie de chaque album de Slayer, versions collectors en sus !
Bref, si ne vous fréquentez pas (encore) cette Mecque métallique, rattrapez votre retard, tapez « Consipracy » dans la recherche par groupe et… admirez !
Oui, c’est bien 18 Conspiracy qui sont recensés aux quatre coins du globe !
Celui qui nous intéresse aujourd’hui (mouais) sort son troisième album très typé Cradle première mouture, traînant toujours ci et là des riffs qui sentent bon le Dani prépubère, avec quelques envolées heavy bien classiques et surtout une tendance un poil plus orchestrale, toutes proportions gardées, que sur ses deux précédents méfaits. Enfin, si l’on s’en réfère aux claviers, la teneur «orchestrale » est plutôt mince, sans grand relief et surtout diablement convenue. Encore une fois Cradle et Dimmu sont déjà passés par là avant, pour l’originalité il faudra repasser, et pour la mise en place aussi !
Pas grand-chose à se mettre sous la dent, j’aurais d’ailleurs tendance à inviter ceux et celles qui n’ont pas encore été refroidis, malgré les conditions climatiques actuelles nordiques, à mettre la main sur la première galette du groupe, « Reincarnated », qui faisait la part belle à un black/death de bonne facture, sans verser dans l’abus de claviers bon marché… comme c’est le cas ici.