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Chronique et review de l’album Hilal: The Crescent Moon de Arkan.

Arkan

"Hilal: The Crescent Moon"

(season of mist -- 2009)

pochette de l’album Hilal: The Crescent Moon de Arkanimage élargie - pochette de l’album
Arkan - "Hilal: The Crescent Moon"
Aaaaaaaaaaaaaaargh !!!!! Comme c'est bon, et très bon !! Et oui, ce premier album est une totale réussite sur tous les plans. Alors qu'il y a quelques temps Arkan, s'était vu faire une tournée avec les masters Septic Flesh, ce qui en soit est un véritable honneur tellement les Grecs sont un des groupes les plus inspirés qu'il puisse être ; j'ai appris il y a peu que Sarah de The Outburst avec fait quelques dates avec eux !!
Enfin bref, sur « Hilal », qu'est-ce qui a changé ? Qu'est ce qu'il y a de mieux par rapport à « Burning Flesh », ben quasiment tout en fait, Arkan s'est fait plaisir et nous a fait plaisir.
Tout d'abord, rien que ce digisleeve est somptueux et beaucoup plus personnel avec un ouverture pour ranger le cd à la manière origami, c'est vraiment appréciable de posséder un tel objet plutôt qu'un cd normal...
Une cover qui même si elle n'est pas une illustration en tant que telle, est nettement plus originale avec une couleur « sable du désert » et des inscriptions orientales. Ceci annonçant indubitable un tournant définitivement marqué pour des racines revendiquées.
Mais après, c'est le son... oui le son par rapport à « Burning Flesh » est d'un niveau hautement supérieur. Ces messieurs sont allés faire un petit tour au studio Fredman, se faire produire par Fredrik Nordström, pour ensuite masteriser le tout au Hansen Studio avec Jacob Hansen. Le résultat est d'une puissance impressionnante.
Les vocaux de Florent prennent une ampleur plus agressive et intense, accompagnés par ceux d'Abder qui vient toujours en soutien pour redonner la dimension orientale lorsque la brutalité de leur musique extrême a besoin de redescendre dans des contrées plus ambiantes.
La musique d'Arkan s'est accentuée tant dans la brutalité et l'extrême effectivement car les parties agressives sont encore plus death et les parties planantes sont encore plus envoûtantes et dépaysantes, on se croirait dans un voyage à travers le monde oriental où Arkan est notre guide.
« Mistress of The Damned Souls » montre le talent du groupe, qui a une capacité à écrire un death brutal (« Chaos Cypher ») mélangé à des parties enivrantes et orientales (« Tied Fates »), tout simplement succulent.
Ces parties orientales qui étaient un peu timides sur « Burning Flesh » sont mises en avant, voire exhibées, avec des titres comme « Lamma Bada » ou « Athaoura »...
Arkan a fait un énorme travail de composition, de professionnalisme et de création, on peut même écouter l'intégration d'instruments traditionnels tels que l'Oûd, Mandola, Derbouka, Bendir, Cajon, Tabla, Bouzouki...
On passe sincèrement un bon moment de death original de qualité, avec un changement d'environnement complet, rien que pour ça, Arkan mérite l'intérêt qu'on peut leur porter...

Arzhu Decibels Storm - août 2009
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